Voici une jolie balade trouvée dans nos archives de la Gazette de Nîmes d'avril 2008 : découvrir l'oppidum de Mouressipe à Saint-Côme-et-Maruéjols à 12km de Nîmes.
En chemin vers l'oppidum, nous visitons les cabanes en pierre, chacune à sa manière tente de nous livrer son histoire. Mais attention, ce site est un véritable carrefour de l'histoire, nous traversons les siècles en empruntant chemins romains et sentiers de nos paysans d'antan. Encore une fois, rappelons-le, les cabanes en pierre sèche de nos garrigues ne sont pas des vestiges gallo-romains comme nous avons pu l’entendre de la bouche d'un sympathique randonneur. Il vrai que la proximité de l'oppidum peut prêter à confusion. Article
En chemin vers l'oppidum, nous visitons les cabanes en pierre, chacune à sa manière tente de nous livrer son histoire. Mais attention, ce site est un véritable carrefour de l'histoire, nous traversons les siècles en empruntant chemins romains et sentiers de nos paysans d'antan. Encore une fois, rappelons-le, les cabanes en pierre sèche de nos garrigues ne sont pas des vestiges gallo-romains comme nous avons pu l’entendre de la bouche d'un sympathique randonneur. Il vrai que la proximité de l'oppidum peut prêter à confusion. Article
Voûte en encorbellement |
En continuant, nous trouvons un panneau expliquant qu'il est possible de faire soit une grande boucle en passant par le lieu-dit Fontarame pour au total 2h30 ou la petite boucle de 1h30. Il fait beau alors nous décidons de faire le grand circuit.
Au bout d'un 1/4h de marche, une première capitelle se présente! Sa restauration date de 2000, l'association des amis du Moulin ont parfaitement réhabilité ce petit patrimoine et reste toujours entretenu (élagage) pour le plaisir des randonneurs. Pour honorer ce travail nous avons réalisé une visite virtuelle qui vous permettra de vous glisser dans la cabane et ainsi prendre le temps d'admirer le travail réalisé sur la voûte en encorbellement.
Cabane en pierre sèche de Canonge |
entrée couverte par un linteau |
Quelques mètres plus loin, se trouve une source 'La Font de Robert' connue depuis l'occupation de l'oppidum (début Vème s. avt notre ère).
Un encadrement réalisé en pierres taillées et un linteau parfaitement ajusté. |
A cet endroit, vous avez le choix de prendre la petite boucle qui conduit directement vers l'oppidum soit de continuer comme nous sur le chemin vers Fontarame. Bien que nous ayons suivi le balisage jaune, nous nous sommes égarés... perdu le balisage jaune... Nous avons continué à grimper et finalement, nous avons retrouvé notre route mais pas Fontarame. Malgré cette petite péripétie, le sentier est bien agréable, agrémenté de quelques arbouses bien mûres!
Nous passons devant la mare aux sangliers qui porte bien son nom au vue des traces laissées par ces charmants mammifères!!!
Nous poursuivons pour nous retrouver de nouveau à la Font de Robert et continuer vers l'oppidum.
Nous trouvons enfin la garenne, ce fameux piège à lapin. Mais nous sommes déçus. Cette construction en pierre sèche ne ressemble pas à l'idée que nous nous faisions de la garenne, piège construit pour attraper le lapin vivant. Il existe un ouvrage "Raconte moi la pierre sèche varoise" écrit par Eric KALMAR qui explique bien le principe des garennes avec schémas et photos à l'appui.
Nous reprenons la route et rencontrons une magnifique capitelle aiguier avec un système de récupération d'eau au niveau de la toiture (une autre capitelle aiguier sur Marguerittes). Au niveau de l'encadrement, on voit bien l'emplacement de la porte qu'il devait y avoir à l'entrée pour protéger l'eau du soleil en particulier.
En poursuivant notre chemin, nous arrivons en haut de la colline. Nous découvrons l'oppidum dont l'occupation fut la plus longue de la Vaunage : du début du Vème s. avt J-C jusqu'à la fin du IIème siècle. On peut voir encore aujourd'hui quelques traces au sol des murs de maisons autour du reste d'une tour sommitale qui avait certainement vocation d'observatoire et de monument ostentatoire. Construite vers le IVème s. avt JC avec des pierres sèches locales, elle fut parée de belles pierres soigneusement taillées et ajustées de style hellénique deux siècles après. On peut penser que des artisans grecs seraient intervenus ici. Plus tard, il est abandonné au profit des habitations plus près de la Font de Robert.
Vestiges de la tour de l'Oppidum |
Nous redescendons tranquillement le chemin pour revenir à notre point de départ : la boucle est bouclée!
C'est une bien jolie balade du dimanche en famille!
Très jolie série , le choix du N&B est une bonne idée pour ces photos de pierre
RépondreSupprimerMerci pour ce partage.
RépondreSupprimerC'est avec plaisir Agnès, à bientôt!
SupprimerIntéressant reportage qui restitue bien l'ambiance des lieux! Chez nous, une garenne n'était pas un piège à lapins, mais une étendue de terrain réservée à la chasse pour le seigneur sous l'Ancien Régime; au bout du compte, pour les lapins, le résultat était le même: ils finissaient dans l'assiette. Les paysans étaient invités à participer à ces chasses.
RépondreSupprimerLe Droit de Garenne étant aboli après la révolution, les paysans ont pu réaliser leur propre réserve de viande. Il y avait aussi autour des capitelles, dans la restanque, des assommoirs (lèques). Contrairement au garenne le lapin tombait dans un piège mortel.
Supprimer- Toc toc!
RépondreSupprimer- C'est qui?
- C'est Lapinou
- Lapinou qui?
- LAPINOU YEAR !
Meilleurs Voeux!!
Bonsoir Laetitia et Charly,,, Merci pour la belle balade,,,j'aime les photos tes jolies photos en noir et blanc,,,douce soirée,,,bisous bisous,,,la mure
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